La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
Millénium 2
Stieg Larsson
Actes sud / Actes noirs, 2006
Pêle-mêle, quelques impressions d’une lecture qui date d’environ 2 mois et qui m’a laissée perplexe.
Est-ce cet engouement pour cette trilogie (ou ce que cette histoire est finalement devenue) ? Est-ce mon emballement suite à la lecture du tome 1 ?
C’est pourtant avec un enthousiasme démesuré que je me suis lancée dans la lecture de ce tome 2. Il s’est malheureusement dégonflé au fil de la lecture. Que de longueurs, de détails et de répétitions inutiles ! A tel point que le roman aurait pu être réduit d’un bon tiers à mon sens !
Un séjour aux Caraïbes qui n’en finit plus, un aménagement dans un somptueux appart’ dont rien n’est épargné si ce ne sont les références des meubles Ikéa et leurs prix ! Une enquête blindée qui vire à la mascarade le tout s’enchaînant de façon tellement téléphonée que j’en pestais.
On retrouve heureusement avec plaisir le duo de choc du tome 1 (Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist), le gentil tuteur de Lisbeth mais aussi le méchant (hou l’affreux !). Mais surtout, on en apprend beaucoup sur Lisbeth, sa jeunesse, son père et c’est là que se situe le côté positif du roman. Et puis… elle est égale à elle-même !... Ouf, autre côté positif.
"Il se résigna. Elle tramait quelque chose de louche qu’elle ne voulait pas lui raconter. Il était persuadé qu’il formulerait des réticences mais il avait aussi suffisamment confiance en elle pour savoir que quoi qu’elle fasse, c’était peut-être Juridiquement douteux mais pas un crime contre les Lois de Dieu. Car contrairement à la plupart des gens, Holger Palmgren était certain que Lisbeth Salander était quelqu’un d’authentiquement moral. Son problème était que sa morale ne correspondait pas toujours avec ce que préconisait la loi".
Sur fond de trafic de femmes, Lisbeth va se trouver embarquée dans une course poursuite sillonnée de cadavres, d’intimidation, de corps à corps musclés avec des armoires à glace insensibles à la douleur ( !). Bref, ça déménage ! Trop et le récit en perd toute crédibilité. Dommage.
Vous êtes nombreux(ses) à avoir lu Millénium et je tire ma flemme (pas bien ça !) pour mettre les liens de toutes vos critiques très positives ! ;)