Coule la Seine
Fred Vargas
Viviane Hamy, 2002
Nouvelles, illustrations de Baudoin
Au mois d’août, pendant la nuit de Noël et une autre nuit en hiver, Vargas nous balade dans le Paris d’Adamsberg à la vitesse de l’escargot. Pas de précipitation donc dans ces trois enquêtes. Il faut laisser le temps au temps.
"La nuit de Noël, il n’y a personne pour remarquer les cadavres, tu comprends, c’est plus tard qu’ils surgissent" (la Nuit de Noël).
L’inspiration, Adamsberg la trouve dans la rue lors de ses longues balades sous la pluie ou en griffonnant. Des méthodes bien à lui qui tapent légèrement sur le système de son collègue Danglard, en fonction du volume de vin blanc ingurgité.
Du flegme, un zeste de pression sur les témoins ou supposés accusés, de la réflexion, de l’intuition et surtout de l’observation. Tranquille quoi.
Alors, pourquoi ne pas passer un moment aux côtés du vieux Vasco sur son banc pour une partie de lancer de noyaux d’olives (Salut et Liberté) ou faire une balade avec Toussaint Pi et son vieux chariot déglingué et bourré de vieilles éponges qu’il tente de vendre ? (Cinq francs pièce) De toute façon, Adamsberg n'est pas loin et les enquêtes seront bouclées tôt ou tard.
Pas glamour tout ça mais sous la plume de Vargas, cela devient charmant !