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Baratin

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22 février 2009

Reçu 6 sur 6

Tiens ! cela faisait longtemps !... Un petit tag vient de tomber chez Cathulu et la chipie a pensé à moi.
Je copie-colle :
Le principe ? aller chercher la sixième photo de notre dossier images sur notre PC, ou la sixième photo du sixième fichier - puis taguer six autres personnes.

Cela commence mal car mon 6ème fichier ne contient que 5 photos, je saute donc au suivant : Balade dans les bois en 2006 au cours de laquelle le réveil de la nature (toute cette chlorophylle tourne la tête!) m'a entraînée à photographier les arbres tous azimuts.
Celle-ci est arbre_fruits_rouges_et_noirsintitulée "arbre fruits rouges et noirs", les experts que vous êtes pourront sans doute me donner son nom ?
Cela promet pour la confection de l'herbier qu'Axel doit faire !...

Qui veut farfouiller dans ses fichiers ? Yueyin , Finette , Sarah, Titi, Maijo, Florinette (au retour de ta pause !) ?

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21 février 2009

Petits miracles

tout court... en écho au post de Cathulu de ce jour.

Noël, on n'en parle plus depuis belle lurette (même s'il reste ici et là des décos oubliées),
mon passage en année supérieure a été pleinement réussi il y a un mois,
malgré ma mémoire à deux secondes, je ne crois pas être inscrite à un swap ou autre échange bloguesque,
et c'est avec fébrilité et excitation que j'ai ouvert tous mes petits paquets que voici !

finette2009

Une ronde des saveurs dont il ne reste déjà presque plus rien !  Finette a fait une étude particulièrement approfondie de mon blog et a déniché des cookies aux éclats de caramel, du chocolat aux amandes et abricots à déguster avec un thé lui aussi parfumé à l'abricot, des petites confitures à l'abricot et une autre figue/violette (les papilles vont être en folie !), des tuiles angevines (les petits carrés bleus) qui sont en fait une délicieuse nougatine enrobée de chocolat, roudoudous et sucettes (chippés au passage...) et des coeurs, une savonnette à la fougère, des marques-pages, un joli carnet "fraises Adada", des portraits de lecteurs de la médiathèque préférée de Finette regroupés dans un bel opus n&b.
Et voilà, de quoi retrouver le sourire. Ce colis est fabuleux et je te dis encore MERCI Miss !

Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? "la dame de coeur" a encore frappé ! Son enveloppe très rebondie cathulu2009m'attendait sur mon muret. "je vous la laisse là, elle ne rentre pas dans la boîte" (mon facteur aimable). Et pour cause...

Ce joli coeur rejoint ma "collection*" éparpillée dans toute la maison et MA carte (pfft) rejoint celle d'Axel (p'tit cochon !).
Mille mercis Cathulu !

*je crois que je peux officiellement me déclarer collectionneuse de coeurs

14 février 2009

Le costume

le_costumeFranz Bartelt
Gallimard, 1999

Micheline Bénaise est veuve. Sans crier gare, un mal foudroyant a emporté son José. Depuis, elle se démène, se déchaîne dans son pavillon à traquer le moindre grain de poussière, lave, repasse 1, 2, 3 fois le linge, jour et nuit, mais surtout, elle a fait place nette. Rien n’a survécu au mort. Tout est parti en fumée jusqu’au dernier slip – ou presque. Un ticket du teinturier va quelque peu changer le cours de sa vie. En récupérant le merveilleux costume en "touide" so british de José, son veuvage va être mis à rude épreuve.

En le laissant au Secours catholique, la bénévole lui a bien assuré "qu’elle ne lâcherait ce vêtement hors norme qu’à un pauvre de qualité. En tout état de cause, elle n’avait pas failli à sa parole".

Micheline va alors se mettre en chasse, à l’affut de ce costume qui sillonne la ville de façon étrange. Celui qui l’a endossé le porte à merveille, presque mieux que José. De quoi déboussoler la pauvre veuve, déjà en proie à de grandes perturbations.
Elle finira par mettre la main sur Augustin Benoît Cheurte (ABC), statisticien au chômage dont la passion du classement va encore plus tournebouler Micheline. Il se révèle être un "réorganisateur des mondes" hors pair avec une logique alphabétique implacable.
Bartelt dépeint dans le costume des personnages enfermés dans leur obsession. Un amour disparu qui reprend forme, un monde qu’on ne peut appréhender que par ordre alphabétique, jusqu’à cette bonne Mme  Bonflette, truculente dans son obsession de la saucisse… En bonne voisine, elle n’aura de cesse de faire revivre la femme qui sommeille en Micheline.

"Vous êtes une femme ou quoi ? Et plus jeune que moi ! D’au moins dix ans, pas vrai ? Ce qu’il nous faut, à nous qui sommes des natures, c’est la saucisse ! C’est la saucisse Mme Bénaise ! Je me comprends, hein ? Et si je me comprends, vous me comprenez."

Micheline aura alors fort à faire avec Charles, retraité de l’électricité, veuf également et "aiguillé" vers elle par cette chère Mme Bonflette.

Les corps sont en émoi, en ébullition ou carrément électrifiés. "Le court circuit ! hurla-t-il. Je suis électrocuté. J’ai des watts, j’ai des watts !... Vous en aviez besoin pas vrai ? claironna-t-il en se détendant "

D’une relative quiétude, la situation va vite virer au chaos jusqu’au drame et l’on savoure au passage des dialogues croustillants.
Cocasse, déjanté, Bartelt nous entraîne dans un récit où la folie rôde avec, toujours, un sens de la formule qui fait mouche.
Encore un Bartelt dont je me suis délectée.      

4 février 2009

Lune captive dans un œil mort

lune_captivePascal Garnier
Zulma, 2009

Je persiste, lis et en fais profiter autour de moi parce qu’il a un talent fou pour croquer ses contemporains  Pascal Garnier et surtout parce qu’il reste un peu trop dans l’ombre. Je désespère dans les travées des 2 médiathèques où je suis inscrite. GARN : 2 livres dans l’une, 3 dans l’autre. Un petit mot dans le cahier des suggestions s’impose. Non mais !
Bon, revenons à ce dernier petit opus sur lequel je me suis précipitée sur les conseils avisés d’une autre fana qui m'a invitée à "sauter dessus d'urgence" ! Belle idée Mous !

"C’est comme si on allait habiter en vacances toute l’année".
Il faut dire que les Conviviales assurent confort et sécurité, deux mots-clés qui ont fait mouche pour Martial et Odette, maxime et Marlène.
C’est dans ce bunker ensoleillé, cette "résidence clôturée et sécurisée", qu’ils ont décidé de poursuivre leur route.
Ils n’ont plus qu’à se laisser vivre.
"Tout ce temps, à présent… C’était comme la traversée d’un long dimanche. Le temps lui appartenait, à elle, rien qu’à elle, elle pouvait en faire ce qu’elle voulait. Cependant, cet immense territoire vierge dont on lui faisait cadeau n’était qu’un gros glaçon flottant sur un océan de vide qui fondait davantage chaque jour. C’était un peu angoissant, elle avait peur de gâcher. Elle n’avait pas l’habitude. C’est encombrant la liberté".

Martial et Odette, les pionniers, vont attendre patiemment l’arrivée des nouveaux. 50 maisons, cela fait du monde, mais pour l’heure, ils sont seuls, regardent la pluie tomber sous la surveillance de M.Flesh, le gardien qui joue son rôle sans sortir des rails ni un sourire.

Avec le printemps, en même temps qu’une amélioration climatique vont débarquer Marlène et Maxime, le dentier éclatant aux 4 vents.
On se sourit, on s’invite, on visite la région mais chacun a noté, une fois rentré dans ses pénates, de notables différences…
Léa, une femme seule ( !...) va vite rejoindre le groupe.

A trois battements d’ailes d’un moineau, l’installation d’un camp de gitans (3 caravanes) va venir perturber la quiétude toute relative de ce groupuscule. Flesh , cynique à souhait, va attiser la peur dans ces esprits un peu perturbés.

Sous le regard amusé (nous avec) puis ahuri (aussi) de Nadine, l’animatrice du club-house (jamais à court d’un petit pétard et ça va grandement l’aider…), les passions vont se déchaîner, le vernis craquer, les secrets voler en éclats. La folie guette certains, pour d’autres, c’est l’oubli.
Les Conviviales n’en auront plus que le nom. Pascal Garnier dépeint d’irrésistibles et pathétiques sexagénaires (plus ou moins) au bord de la piscine, au bord de la crise de nerf si ce n’est au bord d’un gouffre. Et si les Conviviales étaient réellement un cimetière doré ?

Pas besoin de longs discours pour nous offrir un petit chef d’œuvre mais quand même, vous ne pourriez pas les faire un peu plus longues vos belles histoires Monsieur Garnier ?

1 février 2009

Comment va la douleur ?

comment_vaPascal Garnier
Le livre de poche, 2007

Encore une rencontre hasardeuse à laquelle nous convie Pascal Garnier dans cet opus.
On échoue ici à Vals-les-Bains avec ses thermes, ses curistes, le Grand Hôtel de Lyon, sa rue principale, son casino et … Jean Ferrat. C’est là que va débarquer Simon, grand, sec, austère. Il a dépassé la soixantaine et compte bien prendre sa retraite après une vie mouvementée à travers le monde. Il est maintenant « exterminateur de nuisibles » comme il se présente. Il est plutôt tueur à gage sur les bords… Il doit assurer sa dernière mission mais un gros coup de mou l’a mené là, à Vals. Comment va la douleur ? Comme ci, comme ça. Elle est bien là et le mal le ronge de plus en plus, sournoisement.
Un parc, un banc. C’est là qu’il va faire la connaissance de Bernard. 22 ans de joie de vivre. Un gosse doté d’un optimisme à toutes épreuves qui s’émerveille de tout et suit le cours de sa vie sans se poser de questions. Il s’occupe du mieux qu’il peut de maman. Un personnage haut en couleurs cette Madame Ferrand dont l’objectif unique était de faire fortune. Elle vit aujourd’hui dans le local qui fut tour à tour magasin de modiste, commerce d’artisanat local, toilettage canin et enfin voyance.  Les passages qui lui sont consacrés sont croustillants à souhait ! Les souvenirs sont là, plus ou moins embués dans les vapeurs du Négrita qu’elle siffle allègrement…

Bernard a accepté d’être le chauffeur de Simon. Tout s’emballe alors qu’ils mettent le cap vers le sud, vers sa dernière mission. Bernard se prend d’affection (et même plus) pour la veuve et l’orphelin (et pour cause, Simon a flingué le conjoint gênant) "ramassés" au bord de la route tandis que Simon peste dans son coin. Les gosses et les pleureuses, très peu pour lui. Tout ce petit monde va cohabiter cahin-caha et échouer dans un camping où Rose se prélasse, seule et très disponible à la vue de Simon...

Evidemment, ces personnages aux antipodes les uns des autres créent des situations et des dialogues savoureux. Mais c’est aussi très tendre, grinçant. Garnier rend ses personnage attachants tout simplement parce qu’ils sont très proches de nous finalement.
Le roman commence par la fin. Belle incitation à reprendre la lecture pour ne rien en perdre !

Mous est accro, tout comme Yv. Papillon a été touchée comme beaucoup d’autres…

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29 janvier 2009

Emmuré vivant

emmur_Natalia Alexandrova
Fleuve Noir, 2007

Je suis une fana d’Alexandra Marinina, ma curiosité l’a emporté et j’ai chipé ce livre du présentoir de la bib (même s’il faut le dire : la couv’ et le titre ne sont pas engageants).

A priori, l’avenir de Natacha devrait être relativement radieux. Son amourette avec Roman dure depuis un an. Il a même décidé de l’épouser. Pourtant, quand elle reçoit l’appel lui annonçant que la voiture de chéri vient d’être retrouvée au fond d’un ravin, de gros nuages vont très vite arriver et s’accumuler. Usurpation d’identité, courses-poursuites dans les rues de Saint-Pétersbourg, tueurs et gros bras, gros sous à la clé : la pauvrette va déployer énergie et ténacité (avec beaucoup de chance) pour démêler la sombre histoire à laquelle elle est mêlée.

Avec une soixantaine de titres à leur actif, les auteurs (c’est un couple qui se cache derrière le pseudo) n’en sont donc pas à leur coup d’essai mais c’est a priori le 1er titre traduit (un second est paru en 2008). Pourquoi ce choix plutôt qu’un autre ? Est-ce l’un des meilleurs ?... Difficile à savoir. Le résultat est grosso modo sympa même si les ficelles sont énormes. L’histoire est basique avec tous les ingrédients pour que la sauce prenne mais ça fleure tout de même la production en série. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. L’intérêt, finalement, réside dans la peinture de la société que les auteurs décrivent assez bien : soucis immobiliers, fins de mois difficiles que l’on arrondi en faisant le taxi, bakchich à tous les étages même pour se rendre au chevet d’un malade… Un brin d’humour là-dessus. Bon, ça se lit !...

17 janvier 2009

Coule la Seine

coule_laFred Vargas
Viviane Hamy, 2002
Nouvelles, illustrations de Baudoin

Au mois d’août, pendant la nuit de Noël et une autre nuit en hiver, Vargas nous balade dans le Paris d’Adamsberg à la vitesse de l’escargot. Pas de précipitation donc dans ces trois enquêtes. Il faut laisser le temps au temps.
"La nuit de Noël, il n’y a personne pour remarquer les cadavres, tu comprends, c’est plus tard qu’ils surgissent" (la Nuit de Noël).

L’inspiration, Adamsberg la trouve dans la rue lors de ses longues balades sous la pluie ou en griffonnant. Des méthodes bien à lui qui tapent légèrement sur le système de son collègue Danglard, en fonction du volume de vin blanc ingurgité.

Du flegme, un zeste de pression sur les témoins ou supposés accusés, de la réflexion, de l’intuition et surtout de l’observation. Tranquille quoi.

Alors, pourquoi ne pas passer un moment aux côtés du vieux Vasco sur son banc pour une partie de lancer de noyaux d’olives (Salut et Liberté) ou faire une balade avec Toussaint Pi et son vieux chariot déglingué et bourré de vieilles éponges qu’il tente de vendre ? (Cinq francs pièce) De toute façon, Adamsberg n'est pas loin et les enquêtes seront bouclées tôt ou tard.

Pas glamour tout ça mais sous la plume de Vargas, cela devient charmant !

5 janvier 2009

Malavita encore

malavita_encTonino Benacquista
Gallimard, 2008

J’ai mis du temps à mettre la main sur ce livre et je n’ai pas perdu une seconde pour l’extirper du rayonnage de la bibli. C’est avec  une joie non dissimulée que j’allais retrouver la famille Wayne échouée à Mazenc depuis leur épisode normand.
Fred, le papa, mafieux repenti est toujours sous bonne escorte du FBI. La silhouette de Peter Bowles n’est jamais très loin dès fois qu’il lui viendrait des idées un peu trop farfelues. Il se tient peinard le Fred. Ecrivaillon, il a déjà deux titres à son actif sous un énième pseudo : Laszlo Pryor. Deux fictions qui n’en sont pas vraiment. Un pseudo qui n’en est pas vraiment un non plus. Malgré son "traitement", Fred n’a pas tout à fait décroché…
Il faut dire qu’il se sent bien seul… Alors, évidemment, le "temps de la splendeur" se fait plus présent que jamais. Il écrit avec pour seule présence, sa chienne Malavita.

Maggie, sa femme, s’est lancée dans la restauration à Paris. Belle, sa fille, toujours aussi belle se démène pour garder son chéri. Quant au fiston, Warren, il semble avoir trouvé sa voix, ailleurs aussi.

On navigue alors de l’un à l’autre entre Mazenc, Paris et le Vercors pour suivre le quotidien de chacun des membres de la famille Wayne avec de longues immersions dans le passé mafieux de Fred. J’ai adhéré sans restriction à la première aventure normande mais cette fois, je dois avouer que j’ai trouvé les ficelles trop énormes pour être crédibles. J’ai même trouvé le récit longuet, lassant et nul doute qu’il passera vite aux oubliettes. Une suite abracadabrante où seules les considérations littéraires de Fred m’ont amusée. Si  Malavita ter pointe son nez, je risque fort de me méfier !

1 janvier 2009

belle_ann_e

29 décembre 2008

Sans feu ni lieu

sans_feuFred Vargas
Viviane Hamy, 1997

Il n’est pas gâté par la vie Clément Vauquer. C’est un peu le benêt de Nevers où il traînait encore il y a peu avec son accordéon. Il n’a pas connu sa mère, été "élevé" par un père plus ou moins présent et violent, pris sous l’aile protectrice de Marthe, une prostituée, pour disparaître subitement de la circulation.
Il réapparaît soudain à Paris avec l’objectif de retrouver celle qui l’avait recueilli et éduqué comme elle pouvait. Pas bien difficile. Marthe, maintenant ancienne prostituée (elle frise quand même les 70 ans) est une figure des quartiers chauds et est encore connue rue Delambre.
Le gros problème tout de même, c’est qu’au-delà de ces émouvantes retrouvailles, Clément se retrouve malgré lui, au milieu d’une sale affaire de femmes assassinées. Deuxième gros problème, on ne peut pas en tirer grand-chose car le pauvre est complètement dépassé.

Comme une mère, Marthe croît dur comme fer à son innocence et contacte Louis Kehlweiler (ancien de l’Intérieur) à la rescousse. Lui qui voulait se consacrer à la traduction de la vie de Bismarck… Cela attendra le temps de l’enquête. Il va mettre le pied à l’étrier et tenter de démêler cette embrouille. Tout porte à croire que le benêt est à deux doigts de croupir à l’ombre mais quand même… dans cette foutue ombre, il semblerait que quelqu’un tire les ficelles et qu’un sale passé remonte à la surface.

L’enquête prend vite l’allure d’un jeu de piste dans les rues de Paris avec comme seul support un poème de Gérard de Nerval, el Desdichado. Un petit jeu qui fait sourire les flics… Heureusement, Louis est épaulé des Evangélistes, 3 types hors du temps qui vont s’y coller. N’oublions pas le célèbre Bufo, le crapaud de Louis qu’il trimballe dans la poche.

Des virées parisiennes comme ça, j’en redemande mais je ne lirai plus les vers placardés dans le métro de la même façon ! Quand un détraqué s’approprie la poésie…

Kalistina a aussi aimé.

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