La cité des Jarres
Métailié, 2005
"Les mots avaient été écrits au crayon à papier sur une feuille déposée sur le cadavre. Trois mots, incompréhensibles pour Erlendur".
Voici l’inspecteur de la criminelle parti sur les traces de l’assassin d’un homme d’environ 70 ans, retrouvé mort chez lui. Erlendur et ses équipiers Sigurdur Oli et Elinborg vont vite se rendre compte que le macchabée n’était pas si pépère que ça… entre les films et photos pornographiques encombrant son disque dur et son passé de violeur…
Erlendur va opérer une plongée dans le passé de cet homme afin de trouver les réponses qui lui permettront d’élucider ce meurtre.
Indridason signe encore ici un polar de qualité, même si « la femme en vert » reste mon préféré. Il nous embarque dans une Islande loin des clichés, dans une ville "noyée" par une pluie battante qui ne nous quitte pas un instant tout au long du roman. Il a aussi le goût du détail qui nous en apprend aussi beaucoup sur l’histoire, l’architecture, la sociologie…
Et puis, cet inspecteur, malgré ses airs de chien battu, ses problèmes de santé, il est finalement très attachant, imprégné de son enquête qui lui renvoie en plein visage ses soucis familiaux, ses rapports chaotiques avec sa fille Eva Lind.
Voici une fois de plus une invitation pour Reykjavik !