La maison des célibataires
Une petite histoire groenlandaise
Jorn Riel
Gaïa, 1999
En voilà une petite histoire rafraîchissante ! Imaginez une maison sur une colline, dans un état de délabrement occupée par 5 bonshommes, tous célibataires. Attention, ce ne sont pas de jeunes premiers fringants, loin de là. Sur le lot, seul Kernatoq travaille pendant que les quatre autres profitent mollement de son salaire. Tout se passe pour le mieux. Quand le temps le permet, ils partent tout les cinq sur leur rafiot le "sans souci" armés de bières et d’eau de vie. La belle vie quoi ! Jusqu’au jour où l’un deux, un peu plus lucide que les autres, aborde le sujet : "avez-vous déjà pensé que, quand on sera vieux, on ne pourra plus se balader comme ça et faire ce qu’on veut ?"
Fichtre, effectivement, il serait temps d’y penser car ce qui leur pend au nez ne les réjouit pas : "On sera dispersés à tous les vents parce qu’ici y’a pas de maison pour vieillards". La solution ne tardera pas à germer dans la tête de Kernatoq, le plus jeune. Bien lavé (ben oui, il travaille en qualité de capitaine sur le bateau à charbon de la colonie et ne se lave que rarement), il pourrait être la solution à leur problème et il aime beaucoup les femmes. Alors !... Oh, ce que j’aimerais vous en dire plus, mais non !
Sachez tout de même que c’est un vrai régal cette petite histoire groenlandaise, un racontar qui se savoure sourire aux lèvres. De vrais filous ces célibataires.
Un petit tour chez Florinette et Clarabel ainsi que chez BMR et MAM